Ceci est le 99e billet publié sur Prokheiron et probablement le dernier. J'écris « probablement » parce que je n'ai jamais pu lire dans l'avenir, bien que, parfois, certains pressentiments me donnent a posteriori, lorsque les faits sont là, l'illusion que j'étais en mesure de deviner les temps futurs. Illusion grossière, formée dans le seul but de se rassurer, d'imaginer que son destin est à portée de main et qu'il pourrait être modifié si l'on savait vers quelle catastrophe, vers quel désastre il peut conduire. Ce qui est certain, c'est que, lorsque le jour prochain se lèvera, je serai peu enclin à écrire de nouveau pour ce blog. Il est même possible que je décide ensuite de cesser toute activité de ce genre pour une durée indéfinie, mais qui serait suffisamment longue afin de percevoir le blogging sous un nouvel angle. Dorénavant, Saki n'aura plus besoin de sauter sur le clavier du PC pour interrompre cette triste et pénible activité. Saki et moi, nous nous dirigerons ensemble, paisiblement, vers des horizons non rétro-éclairés et donc plus lumineux, plus beaux. See U!
Prokheiron
10.2.17
9.2.17
The world that I know
I am trying to represent the world that I know – the reality that I have experienced, which is so full of surprises.
Paul Auster, The Guardian, Friday 20 January 2017.
Naissance
Estragon.— Nous naissons tous fous. Quelques uns le demeurent.
Samuel Beckett, En attendant Godot
La femme
« Que veux la femme ? » Freud, loin d'être le premier à se poser cette question, n'a jamais pu y répondre. Par contre, sur les conseils d'une vieille, Nietzsche avait peut-être trouvé un élément de réponse en allant à la rencontre de la jeune femme un fouet à la main.... Saki, s'il te plaît, cesse de rigoler. Viens, allons plutôt nous recoucher.
8.2.17
Interprétations
Il n’y a pas de faits mais seulement des interprétations.
Iן u’ʎ ɐ dɐs pǝ ɟɐıʇs ɯɐıs sǝnןǝɯǝuʇ pǝs ıuʇǝɹdɹéʇɐʇıous.
Iן u’ʎ ɐ dɐs pǝ ɟɐıʇs ɯɐıs sǝnןǝɯǝuʇ pǝs ıuʇǝɹdɹéʇɐʇıous.
Friedrich Nietzsche, Fragments posthumes, 7 [60], 1886-1887
Le bon filon
Parfois je regrette de n'avoir jamais fait de politique, car je serais certainement milliardaire à l'heure où je rédige ce billet, les penderies débordantes de pantalons.
7.2.17
Désarroi
Totalement sinistré. En panne d'inspiration, depuis quelques jours. Je n'en comprends pas les raisons. Moi qui, ordinairement, dispose d'une cervelle bouillante et débordante d'imagination. J'attribue cet état d'esprit à la saison. Je suppose une possible volonté d'hibernation de mon bulbe rachidien. J'exprime, ici, mon désarroi face à son refus de produire la substantifique sève qui, jusqu'à présent, faisait fleurir à foison les beaux billets sur les blogs. Saki se marre et me conseille de le rejoindre pour une sieste. Il prétend que le printemps sera bientôt là. “Take it easy” me dit Saki.
6.2.17
C'est l'heure
C'est l'heure du “bon moment” pour passer à “l'action”. Reste à trouver “les mots justes”.
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